Cela faisait maintenant deux longues et pénible journée que le loup fantomatique courait d'une puissance incroyable,
chaque bonds qu'il effectuait forgeait les muscles contractés de ses pattes et lui permettait de parcourir de plus longue distance,

le loup s'arrêta,
tendu ses oreilles d'un gris éclatant à la lumière du jour que l'on pouvait apercevoir car l'arbre lui avait donné vie afin qu'il puisse accomplir sa mission.

Le loup s'arrêta une nouvelle fois pour essayer de flairer une odeur,
une trace puis il décida d'un coup de s'arrêter pour la journée et alla grignoter quelques baies d'un rouge vif se trouvant à quelques mètres de lui, il s'endormi tranquillement dans la forêt dont la colère grandissait de jour en jour...

Pendant ce temps là au village des Sylvaris,
Miach était rentré de son périple et alla directement voir le shaman du village, il lui conta ses aventures et lui livra ses peurs par rapport à l'attaque qui aura lieu dans un peu plus d'un mois.

Le vieux Sylvaris remercia Miach d'être resté et de les avoir prévenu et lui donna le plus grand des cadeaux,
un sceptre dont le cristal avait été taillé par le meilleur forgeron de tout les temps,
la tige de bois qui tenait le diamant magique provenait du Spirit Tree lui même qui leur avait donné suite à un pacte secret dont personne ne connaissait l'existence à part lui.

Miach fut étonné par cette annonce, le monstre qui hantait la forêt apparu au moment même que le vieil arbre accepta de donné une parti de ses pouvoirs afin que les Sylvaris protègent la forêt.

Le monstre avait pris la fuite par le passé car sa force n'était pas aussi forte qu'aujourd'hui,
cependant un vieil écrit parlait de ce jour ou la bête sanguinaire viendrait récupérer le cristal précieux.

Le shaman de la tribu ordonna à Miach d'aller au camp d'entrainement,
le vieux fou le rejoindra plus tard pour l'aider à s'entraîner avant l'attaque.

Cela faisait maintenant deux heures que Miach donnait des coups d'épée sur un mannequin en paille en réapprenant les point faible de ses ennemis,
les cibles bleus sur les bras et les jambes permettent d'handicapé l'ennemi lui avait dit le shaman,
les cibles rouge sur la tête et le coeur permettent de tué ton ennemi lui répéta le shaman dont la patience commençait à s'évaporer.

Puis il donna un conseil à Miach,

-Sert toi de ton esprit Miach! hurla le vieux fou

Miach fit signe de la tête pour lui montrer qu'il avait entendu,
puis l'imaginable arriva après quelques heures Miach venait de créer une barrière magique empêchant quiconque essayait de la franchir,
Miach poussa un cri de joie qui résonna dans le forêt,
Miach venait de crier comme un loup dont le hurlement avait résonner dans tout le village.

Les Sylvaris eu peur et s'enfermèrent tous chez eux,

Miach s'excusa avec un léger sourire de coin *pourquoi avoir pousser un cris de loup?* se demandait Miach,
il n'eut pas le temps de se poser vraiment la question il devait maîtriser le sceptre et améliorer sa technique de combat, il devenu ce jour là "Guardian's Spirit Forest" aux yeux de tout les Sylvaris de la tribu.
Les jours passèrent et Miach devenait de plus en plus fort.

( HRP : essayez de lire ce passage en écoutant cette musique qui m'a inspiré pour écrire ce texte, https://www.youtube.com/watch?v=K8GRDNU50b8 )

Arrivait à son auberge, Sleeping Forest rageait et collerait sur ce qu'elle venait d'apprendre.

Elle renversait une partie des verres poser sur le meuble, puis retourna s'asseoir sur l'immense lit qui reposer au centre de la pièce, exténuée après sa journée.

Mystril s'allongea, fouillant dans son esprit une quelconque idée de la raison pour laquelle sa sœur d'armes avait pu rejoindre les démons Svanir.
Mais les raisons lui venant a l'esprit étaient toutes plus farfelues les unes que les autres, elle se persuada alors que la princesse Norn n'aurait jamais céder à ces chiens, et donc les avaient rejoint de plein gré.

La nuit se passa sans encombres, une nuit calme longtemps recherchée par la belle.

Au levé du soleil la sylvari n'était plus dans sa chambre, elle était dehors sur la petite terrasse de la chambre , contemplant le spectacle que lui offrait la nature, assise sur le rebord de la balustrade.

Elle s'efforçait de ne plus pensée au drame qu'avait touché tout ses compagnons, un drame sans nom, où rien ne pouvait plus être réparé, tout le monde était mort, Kamarine avait rejoint les traîtres, elle était seul désormais.........

Sa tristesse prit le dessus sur sa colère en cette début de journée, une journée lugubre pour la jeune élémentaliste.
Les larmes coulèrent de ses yeux, des yeux vide de toutes émotions depuis le carnage.......

Lorsque Warlaps atteignît les deux compagnons, il fut rapidement déçu… Il ne s’agissait que de simples illusions. Blanches et transparentes, elles se tenaient là, devant lui, comme des fantômes. L’ambiance était glauque à souhait.
Ces deux êtres blanchâtres semblaient demander à Warlaps de les suivre. Sans doute pour l’amener à leur maître.

Mais il ne pouvait accepter cette invitation car le portail n’était pas terminé. Les Norns des environs en avaient besoin : ils étaient coupés du monde… Et un vrai portail les aurait tous sauvé lors de la bataille.

- Adieu amis que je ne connaitrais jamais, adieu, et que la force des Dragons vous accompagnent !

Dans une explosion de couleur, les deux illusions disparurent. Et Warlaps se retrouva seul.

Mais cette fois, c’était son choix.


(HRP : je suis devenu un Loup lors de la Béta GW2. Je ne fais donc pas parti de la Meute avant ce point. Sans doute aurais-je d’autres histoires à vivre avec vous, mais sans jamais devenir l’un des vôtres !)

Quatre années passèrent comme le souffle d'une rafale de vent sur les plaines enneigées. La première avait été la plus dure, se faire à la rudesse de cette vie et de ces coutumes n'avait pas été facile pour la jeune femme.
Mais c'était chose faîte. Âgée de 19 ans, elle était majeure et débarrassée de tout précepteur. En charge du protocole et de la diplomatie, elle pouvait se déplacer de village en village pour recueillir les doléances du peuple ou apporter de bonnes nouvelles. La nouvelle reine était aimé au sein du royaume.


Un royaume qui s'était vu grandement réduit en quatre années de guerre. Ramené à une dizaine de tribus, contre une trentaine il y a quatre ans, le domaine Svanir n'en restait pas moins l'un des plus puissants. Le problème du clan Svanir, venait de leur méprise et de la répulsion qu'ils avaient envers les femmes. Les empêchant de se lier physiquement et ainsi engendrer des héritiers dignes de leur rang.
Heureusement pour Kamarine, son mari n'était pas un fils de Svanir, mais plutôt un affilié, comme de nombreux guerrier. Cela ne l'empêchait pas de maltraiter physiquement la jeune femme, qu'il voyait finalement peu.


En quatre année, la jeune reine avait poussée, son corps d’adolescente avait été remplacée par celui d'une femme plantureuse qui fut victime à plusieurs reprise de sa beauté. On pouvait décompter trois agression majeur, qui avait vu à chaque fois sa garde personnelle assassinée. Mais Kamarine restait de marbre, les agresseurs étaient à chaque fois rattrapé et lapidé en publique.
Le froid, le manque d'exercice et les déplacements l'avaient rendu maladive. Son corps autrefois tiède, doux et charnu avait laissé place à une carcasse grelottante, blanche et maigre.


Mais elle aimait son peuple, s'était amouraché des coutumes, et des fêtes d'enfants. Les enfants, elle ferait tout pour eux, mourrait pour leur cause. Grâce à elle, des précepteurs érudits étaient désignés dans chaque village pour apprendre les arts et la vie aux jeunes enfants. Dans sa solitude, la nuit elle songeait à toutes ses violences subit, elles qui auraient due faire d'elle une mère. Elle sanglotait souvent à l'idée de ne jamais pouvoir créer la vie.


Puis, toujours vêtu de magnifique robe échancrée cachant à peine sa nudité, reprenait sa routine. Elle assistait aux réunions diplomatiques, paradait dans les grands rues aux côtés d'Arjax, honorait son devoir d'épouse de moins en moins difficilement, puis se lançais dans de nouvelles oeuvres sociales pour ces peuples des montagnes.
Il lui arrivait souvent de sauter des repas, en effet aucune femme n'étant tolérée à table, notamment dans les banquets pendant lesquelles elle devait jouer le faire valoir de son mari, la nourriture lui était interdite, trop indécent.


Elle eu un jour une liaison avec un membre de sa garde rapprochée. Kalor, un homme doux et gentil. Ils s'aimèrent pendant quelques semaines, mais furent rapidement démasqué. L'homme reçu le pire des châtiments qu'un Svanir puisse infliger. Abandonné sur un glacier, les yeux crevés, les bras tranché et l'impossibilité de se reproduire à vie.
Kamarine subit vingt coup de fouet de la main de son mari.


La vie repris son cours, la garde rapprochée de la reine était à présent composée d'hommes impuissants venu des terres barbares. Ils ne parlaient même pas la langue de la jeune femme.


Et, elle se mis à goûter à la liqueur... Les nuits, la liqueur de violette semblait procurer à son corps la chaleur et le confort d'une maisonnée en bord de mer. Elle entendait les vagues danser sur le bord de ses pieds qu'elle imaginait enterré à demi dans le sable chaud. L'ivresse de la liqueur occultait la douleur encore présente de sa blessure au dessus du sein gauche. Elle ne se souvenait plus de la manière dont cette marque était arrivée ici, mais la cicatrisation était laborieuse.


La liqueur noyait ses blessures physiques et psychiques, elle était heureuse, sereine. Très vite l'alcool de violette ne suffit plus à combler cette ivresse de plaisir, Kamarine convoqua ainsi un archimage réputé qu'elle mis au serment avant de se voir prescrire une composition d'herbes séchés. Les nuits étaient enchanteresses, étoilés, les journées courtes et les semaines éclairs.


Elle mincit un peu plus, mais son mari n'en remarqua rien, les parties charnelles qui l’intéressait ne semblait pas affectées par cet effondrement physique.


Hiver, hiver, hiver se succédèrent sans discontinu. L'archimage fut finalement exécuté. Kamarine fut fouettée. La routine repris. Elle trouva de nouvelles herbes, plus puissante. Le froid qu'elle ressentait disparu. Le paysan qui vendait la liqueur de violette périt dans une attaque de loup. La reine eu du mal, mais trouva quelques semaines plus tard un producteur de liqueur de miel. Plus sucré, elle en devint rapidement accro. La routine continue...

Je clôture le RP, avec l'intention de la renommer : Reconstruction de la Meute : Partie 1. La Partie 2 est pour bientôt !